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Le Jour où elle m'a dit cette phrase : "Andréa, tu écris comme tu parles. Quand je te lis, j'entends ta voix." ...

J'avais 16 ans et je n'ai pas pris cela pour un compliment. Que voulez-vous, on ne comprend pas toujours tout à cet âge là. Je n'en veux pas à cette petite Andréa. Dire les bons mots s'est toujours avéré être très difficile. J'ai préféré ceux des autres, des grands auteurs de Théâtre de Molière à Victor Hugo en passant par Tchekhov et Nicolas Maury. L'écriture ce sont eux mais non, ce n'est pas moi. Encore un manque cruel de confiance en soi. Et puis je suis partie. Et l'écriture  a pris peu à peu sa place dans ma vie.
 

Ce qui devait être un blog sur la ville de Vancouver est devenu au fil du temps: un journal intime, une réflexion, des émotions... Et des mots par millions. Introvertie, je le suis mais j'aime aussi parler. De tout et avant tout de soi. Ce que je préfère par-dessus tout je crois, c'est écouter. Écouter les sons. Les rires. Les voix. Les mots. M'expatrier a vu petit à petit le désir naître en moi: Celui de me dévoiler entièrement nue et de donner à lire des petites parties de ma vie. Je ne peux plus parler alors j'écris pour oublier. Oublier que je ne suis pas seule car la force de l'écriture c'est avant tout partager.


Suis-je lue ? En tout cas je me plais à le croire et de vous à moi: Tout ce qui est écrit ici, est vécu. 

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